Admission post-bac en Staps : carton rouge !

Les chiffres d’admission post-bac (ABP) en Staps viennent d’être publiés et, à nouveau cette année, ils ne sont pas signe de bonnes nouvelles pour nos futurs bacheliers qui se destinent à préparer un métier du sport via les filières universitaires.

En effet, sur 33 000 demandes d’entrée en Staps formulées en vœu n°1, on compte seulement 16 785 places disponibles pour la rentrée 2017 (en 2016, 29 344 vœux n°1 pour 18 068 places).
Face à cette problématique, l’Anestaps (Association nationale des étudiants en Staps) propose un accompagnement personnalisé tout au long du processus d’APB.
Alors si vous avez dans vos classes ou si vous connaissez des élèves récemment refusés pour entrer en Staps à la rentrée 2017, pensez à leur relayer ce dispositif d’aide.
Retrouvez le formulaire d’accompagnement APB 2017 de l’Anestaps qui propose à chaque étudiant un accompagnement personnalisé tout au long du processus d’Admission Post Bac.
L’entrée en Staps, comme à l’université de façon plus générale, est aujourd’hui un dossier plus qu’urgent pour ne plus laisser d’étudiants aux portes de nos universités.
Par ailleurs, le débat sur la sélection à l’entrée de l’université est aujourd’hui relancé par la récente publication de la circulaire autorisant le tirage au sort pour les filières les plus demandées, une pratique déjà bien connue en Staps.
Chaque acteur devra alors prendre ses responsabilités dans les mois à venir, il en va de l’avenir de tous les futurs citoyens !
L’avis du SE-Unsa
Si l’on peut comprendre que le gouvernement cherche à résoudre par ce dispositif de tirage au sort la problématique croissante de ces dernières années de la constante augmentation du nombre d’inscriptions en universités, il prend peut-être le problème à l’envers…
C’est dès le collège puis le lycée que l’orientation des élèves doit être mieux accompagnée afin de favoriser une meilleure connaissance pour ces derniers de leurs compétences, de leurs envies et des projets professionnels qu’ils peuvent ainsi construire.
C’est essentiellement ainsi que l’on parviendra à résoudre les erreurs d’aiguillage en université et donc à baisser le nombre d’inscriptions, un nombre qui devient de plus en plus inadapté au regard des débouchés réels permis par les cursus universitaires.