Décentralisation et carte des formations : un texte équilibré

Revue n°79 Janvier-février 2013

La loi d’orientation comporte un article «16 bis » qui modifie les compétences de la région en matière de carte des formations professionnelles initiales. La nouvelle rédaction du Code de l’Éducation accorde le dernier mot à la région, au terme d’un processus de concertation bordé et dans le cadre des moyens que l’État peut y allouer.Mais soyons concrets !

Le contenu : la Région se voit reconnaître un rôle éminent en matière de politique régionale de formation professionnelle. Alors qu’elle adoptait déjà le « schéma prévisionnel des formations » (article L214-1 du code de l’Éducation en vigueur actuellement), elle se verra attribuer la responsabilité d’arrêter la « carte des formations professionnelles initiales » dans le cadre de la convention annuelle (…) signée avec les autorités académiques.

Cette carte doit faire l’objet d’une convention entre l’État, avec une présence réaffirmée des autorités académiques, et la Région.

La structure pédagogique des établissements sera, in fine, arrêtée par les «autorités compétentes de l’État ». De même, la convention intègre, le cas échéant, « des formations pour lesquelles des besoins ont été constatés par les autorités de l’État » ( art. L214-13-1 du code de l’Éducation modifié). Cela procède de la nécessité de garantir la capacité de régulation que l’État doit conserver. Cela implique aussi un suivi et, s’agissant des recteurs, la nécessité d’un cadrage national des conventions.

En conclusion,

Il n’y a pas de projet de décentralisation des personnels d’État et les responsables des régions de France ont clairement indiqué qu’ils ne l’envisageaient pas, ne le voulaient pas. Les procédures de dialogue sont établies et certains garde-fous sont posés.

En clair, lorsqu’il n’y avait pas d’accord entre l’Etat et la région, c’était l’Etat qui avait le dernier mot. Maintenant, ce sera la région. Toutefois plusieurs précautions sont prises pour garantir que l’Etat garde un rôle stratégique. Les moyens en personnel dépendant de l’Etat: ce n’est que « dans toute la mesure du possible » que les propositions de la région seront retenues.

Les régions ne bénéficient pas d’une image toujours positive dans les salles des professeurs des LP parce qu’elles ont été jusqu’à maintenant très impliquées dans le développement de l’appren­tissage qui relève de leur compétence pleine et entière. Mais pour que les régions investissent davantage dans la formation professionnelle initiale sous statut scolaire dans les lycées professionnels publics, il faut que l’État leur accorde un droit de regard sur ces investissements.

Toutefois la région n’est pas le garant du service public de formation professionnelle initiale et le regard du rectorat est indispensable. Mais n’oublions pas non plus que ces dernières années c’était bien l’Etat qui était responsable de la carte des formations et c’est lui qui a détruit des milliers de postes (aidé par le SNETAA signataire de la réforme de la voie pro), réduit très sensiblement l’offre de formation surtout dans les territoires plus isolés. Ce qu’il se passe actuellement pour le lycée de Masevaux est exemplaire de la nuance que l’on peut apporter aux discours simplistes d’un Etat respectueux du service public et d’une région à la botte du privé. Les réalités sont plus complexes que les discours caricaturaux.

Au SE-UNSA nous serons très attentifs, tant au plan national qu’à celui des académies, aux modalités concrètes de l’application des évolutions. Nous veillerons à garantir des gardes fous pour développer un service public de formation professionnelle et à valoriser le dialogue entre les divers acteurs. Nous serons particulièrement attentifs à obtenir une carte des formations adaptée aux réalités, aux besoins des territoires, et surtout permettre une offre variée, de proximité et de qualité.

Promotion d’échelon CPE : les barres 2012-2013

Ce tableau indique pour chaque échelon la note du dernier promu dans l’académie de Strasbourg pour l’année 2012-2013.

Exemple: pour passer au 6eme échelon au Grand choix, il fallait avoir au moins une note de 19.3 ( sur 20)

A note égale, pour départager les candidats, on considère dans l’ordre:

– l’ancienneté de service

-l’ancienneté dans le corps

– l’ancienneté dans l’échelon

– le mode d’accès à l’échelon actuel ( grand choix, choix puis ancienneté)

Rappel des délais d’avancement d’échelon

DNB en EPS: les difficultés s’accumulent

Le Diplôme national du Brevet questionne et perturbe de nombreuses équipes de professeurs d’EPS qui, depuis la rentrée, doivent mettre en place un nouveau protocole d’évaluation du DNB. Une note de service tardive, parue fin juillet, oblige les équipes d’EPS à soumettre un protocole d’évaluation au Conseil d’administration qui doit le valider. Ce protocole doit être basé sur 3 Activités physiques sportives et artistiques (APSA) de 3 compétences différentes.

Le SE-Unsa est intervenu lors de la rédaction de ce texte. Cette intervention a permis de réduire à 3 le nombre d’APSA évaluées dans 3 compétences sur les 4 que composent les textes EPS au collège.

Toutefois, la mise en place sur le terrain est compliquée. Le SE-Unsa dénonce les méthodes d’interprétation et d’application partielle  du texte national.

Chaque académie, chaque établissement, chaque équipe présente des protocoles différents. Par exemple, dans l’académie de Marseille :
– un premier collège choisit les 3 meilleures notes de l’année sur les 6 APSA enseignées ;
– un second a défini 3 APSA dès le début de l’année pour tous les élèves ;
– un troisième évalue 2 APSA dans 3 compétences différentes pour en faire une moyenne par compétence ;
– dans un quatrième collège, chaque professeur évalue ses 3 APSA de son choix en respectant les compétences.

Le SE-Unsa ne peut accepter un tel émiettement et demande que ce dispositif soit rapidement mis à plat pour la rentrée prochaine.
Un texte de cadrage national, par ailleurs demandé par le syndicat majoritaire, ne peut pas s’appliquer partiellement. Il en va de la crédibilité de notre discipline et surtout d’une justice pour nos élèves lors de ce premier examen scolaire.

Le SE-Unsa a demandé une audience rapide à l’Inspection générale pour préparer ce nouveau DNB de la rentrée 2013.

Pack EPS : Stoppons les doublons !

Depuis quelques années, le Pack EPS est expérimenté dans plusieurs académies. Cet outil informatique provoque une surcharge importante pour les enseignants d’EPS. Renseignant les groupes classes, les cycles effectués, le CV du professeur, les notes, l’Association sportive, ce pack vient s’ajouter aux nombreux outils informatiques déjà obligatoires : Liberscol (ou son équivalent), le cahier de texte numérique, I-prof, messagerie académique, etc.

Le SE-Unsa dit « STOP » aux outils permettant des statistiques, dégradant les conditions de travail et rallongeant le temps de présence dans l’établissement (le pack étant installé uniquement sur un ordinateur).

Sans parler des « bugs » du logiciel, de la date imposée des remontées, les enseignants d’EPS demandent une pause dans l’administratif ! Si on ajoute les difficultés du site internet de l’Unss pour la rentrée des licences, ce début d’année est un véritable casse-tête pour la profession.

Le SE-Unsa demande une formation pour les coordonateurs chaque année afin d’éviter les pertes de temps sur ce logiciel.

Le SE-Unsa demande des stages de formation continue pour une mise à niveau des compétences informatiques pour les enseignants d’EPS.

Le SE-Unsa demande une simplification et une harmonisation des outils informatiques utilisés dans les établissements du second degré.

Le SE-Unsa demande à l’Inspection générale un recul des dates limites de remontées des saisies.

Le SE-Unsa s’interroge sur cette expérience qui dure depuis plus de 10 ans à Créteil et pour laquelle il n’y a aucune harmonisation sur le territoire. Par ailleurs, certaines académies n’utilisent pas cet outil.

Ce Pack EPS apparaît pour les collègues comme un outil de «surveillance» pour le corps d’inspection. Aucune autre matière n’est d’ailleurs soumise à ce genre de tâche supplémentaire pour l’enseignant.

La profession de Peps (les professeurs d’EPS n’étant pas certifiés comme leurs collègues) aurait-elle une nouvelle fois besoin de se légitimer dans l’Education nationale ?

UNSS, redonner des couleurs au sport scolaire

Article publié le mercredi 7 novembre 2012

Le SE-Unsa a participé à l’AG nationale de l’UNSS. La visite de Vincent Peillon a pimenté les débats, souvent stériles, entre la direction nationale et le syndicat majoritaire. Le SE-Unsa, deuxième syndicat représentatif, a joué pleinement son rôle en proposant des améliorations et en rappelant certains désaccords.

Le SE-Unsa s’oppose à l’approbation du budget 2011 caractérisé par les baisses des subventions d’État, par certains choix sur les ressources affectées aux compétitions internationales et par l’absence d’un fonds de solidarité.

Concernant la proposition de budget 2012, le SE-Unsa n’a pas pris part au vote pour dénoncer le manque de préparation malgré des efforts du ministère de l’Éducation nationale (retour des 5 postes de cadres) et du ministère de la Santé et des sports (augmentation de sa subvention).

Quant au plan de développement 2012/2016, les 100 propositions ainsi que l’introduction sont le résultat d’un véritable travail de dialogue social. Le SE-Unsa avait respecté le calendrier pour faire passer ses propositions alors que d’autres ont préféré attendre l’alternance politique. Ainsi, 15 des 20 propositions faites par le SE-Unsa y sont intégrées.

L’intervention du ministre marque une volonté de dialogue sur l’ensemble du sport scolaire, rappelant son rôle fondamental dans l’éducation des élèves, véritable trait d’union entre l’Eps et le sport fédéral. Le ministre a réaffirmé qu’il fallait prendre en compte le rapport de la Cour des comptes et celui de l’Inspection générale en trouvant collectivement des solutions lors d’une concertation plus large.

Le SE-Unsa y participera et a déjà fait des propositions notamment autour de quatre axes repris par le ministre :

• le développement du sport scolaire dans les quartiers les plus en difficulté ;

• la pratique sportive des filles ;

• les élèves en situation de handicap,

• la formation des enseignants et des élèves.

Les AS en difficulté financière !

Article publié le mercredi 7 novembre 2012

Près d’un quart des associations sportives du second degré auraient des difficultés financières. Nombreuses sont celles qui doivent faire des choix douloureux telle la réduction du nombre de compétitions et donc du nombre de déplacements (ces derniers coûtant de plus en plus cher). Ce phénomène s’amplifie dans plusieurs académies. Il s’agit pourtant d’associations sportives en pleine vitalité, parfois en plein essor en nombre de licenciés. Ne plus avoir de moyens malgré un engagement important des PEPS est inacceptable. Il est urgent de mettre en place un fonds de solidarité. Celui-ci est prévu dans le plan de développement 2012-2016 grâve à la seule pugnacité du SE-Unsa, d’autres le jugeant inutile. Il est important aussi d’associer les collectivités locales à toutes les instances de décision du sport scolaire. Enfin, il est primordial de clarifier le statut de ces AS au regard du rapport de l’IG sur le sujet.

Voie pro : des propositions et des interrogations

Article publié le mercredi 7 novembre 2012.

Les propositions du ministre visent des objectifs prometteurs. Cependant, le SE-Unsa reste vigilant, aussi bien sur le plan des conditions de travail des personnels que sur la réussite de tous les élèves.

Pour garantir à tous l’accès à un diplôme de niveau V, il est envisagé de mettre en place des modules de rattrapage en substitution de 3 semaines de PFMP(*) et de transformer les épreuves intermédiaires en un sous-ensemble du Bac. Pour le SE-Unsa, ces propositions suscitent des interrogations. Les modules seront-ils obligatoires ? Qui les assurera ? Sur quelle période ? Comment imbriquer la certification intermédiaire comme un sous-ensemble ? La liste des questions n’est pas exhaustive.

Ensuite, pour améliorer la réussite au bac pro, le ministre nous propose la réduction des CCF et la prise en compte de la certification intermédiaire comme sous-épreuves du bac pro. Le SE-Unsa est favorable depuis longtemps à la remise à plat des modalités de certification mais nous serons exigeants lors des discussions sur ces futures modalités. En effet, l’allègement de la certification ne doit en aucun cas aboutir à une décrédibilisation du diplôme ou à un processus complexe et difficilement applicable. Il nous paraîtrait judicieux, dans un souci de crédibilité et de cohérence, d’équilibrer les évaluations ponctuelles avec le contrôle continu et le CCF.

Pour améliorer la pour­suite d’études, il est envisagé la création de modules spécifiques à la place de 3 semai­nes de PFMP. Pourquoi pas ! Mais reste à voir la faisabilité et à condition de ne pas envoyer les élèves en masse en Bts et sous réserve de mettre en place des moyens d’accompagnement pour favoriser l’adaptation des élèves.

Par ailleurs, le SE-Unsa s’inter­roge sur les conséquences de la réorganisation des périodes de formation en entreprise. Nous attendons la déclinaison de celle-ci pour vérifier les effets sur la globalisation des horaires élèves sur les 3 années. Nous revendiquerons une répartition annuelle des horaires avec une grille indicative hebdomadaire afin d’obtenir plus de transparence dans les DHG et leur répartition par discipline.

Refondation : une vraie gestion des recrutements

Article publié le mercredi 7 novembre 2012.

La formation des enseignants et des personnels d’éducation a été au cœur des débats de la Refondation. Si la place du concours a focalisé l’attention, pour le SE-Unsa, elle n’est que la conséquence de tout un dispositif.

Les volumes de postes aux concours sont désormais connus. Ils sont en très forte hausse dans tous les corps. Le ministère a en effet prévu de recruter 40 000 enseignants et CPE cette année. Disons-le tout net, ce ne sera pas une mince affaire. En effet, le vivier de candidats, aujourd’hui étudiants en M1 ou M2, n’est pas extensible et les dernières années ont vu un effondrement dans certaines disciplines du second degré. En conséquence, il convient de mettre en œuvre des procédures cohérentes et de long terme si l’on veut améliorer la qualité de la formation et attirer des candidats.

2013 : l’année de la transition

La création des Écoles supérieures du professorat et de l’Éducation (Espé) pour la rentrée 2013 est le premier signe de la reconstruction. Pour le SE-Unsa, il convient de garantir leur autonomie financière ainsi qu’un double regard Éducation nationale/Enseignement supérieur sur leur gouvernance.

Si un recrutement en fin de M1 semble probable, les Espé ne devront pas se contenter de couvrir le champ du M2. Des dispositifs de préprofessionnalisation, dès la deuxième année de licence, ainsi que des prérecrutements en fin de licence et en M1 doivent absolument compléter le dispositif. Pour le SE-Unsa, choisir de devenir enseignant ou CPE, au bout de 5 années d’études supérieures, doit se faire en toute connaissance de cause et ce, dans les meilleures conditions possibles. Il faut donc en finir avec cet écrémage social que nous avons connu ces cinq dernières années. Il convient alors de mettre en place des dispositifs garantissant un revenu aux étudiants issus de milieux modestes ou disposant de peu de ressources.

À l’autre bout, les Espé devront également prendre en charge la forma-tion continue des personnels.

Tout ce processus implique que l’on réserve des moyens pour recruter et former des formateurs de terrain qui pourront également intervenir en Espé. Aujourd’hui, le potentiel est extrêmement réduit dans le premier degré et très faible dans le second. Or, une formation professionnelle intégrée, telle que la porte le SE-Unsa, ne pourra se mettre en place sans eux. La tâche est immense. Tout ne se fera pas d’un claquement de doigts. Le SE-Unsa sera un interlocuteur exigeant. L’échec est interdit. La qualité du système éducatif est à ce prix.

Décompte des heures ISOE effectuées par notre prof témoin

Détail des heures effectuées

DISCIPLINEDATE
AllemandJeudi 7 mars
Anglais Jeudi 7 mars
Arts appliquésLundi 4 mars
Arts plastiquesLundi 4 mars
Psy-ENVendredi 8 mars
CPIF/MLDSJeudi 7 mars
DocumentationLundi 4 mars
Economie-GestionLundi 4 mars
Education ( CPE)Mercredi 6 mars
Education MusicaleJeudi 7 mars
EspagnolJeudi 7 mars
Histoire-GéographieJeudi 7 mars
ItalienJeudi 7 mars
Langues régionales et langues "à faible diffusion", Langue des signesJeudi 7 mars
Lettres classiquesMardi 5 mars
Lettres modernesMardi 5 mars
MathématiquesMardi 5 mars
PhilosophieMardi 5 mars
Sciences Physiques/ Physique appliquéeMercredi 6 mars
S.E.SLundi 4 mars
S.I.ILundi 4 mars
S.V.T.Mercredi 6 mars
TechnologieLundi 4 mars
E.P.SMardi 26 février
PLPMercredi 27 février jeudi 28 février et vendredi 1 mars

Le SE-Unsa exigeant pour les contractuels !

Vous êtes enseignant ou CPE contractuel, cette rentrée est encore compliquée pour vous !

Beaucoup d’entre vous ont contacté le SE-Unsa pour dénoncer les pratiques des rectorats et nous avons fait le maximum pour vous aider. Nous avons dorénavant besoin d’une vision plus générale de la situation pour pouvoir intervenir au niveau national. Plus nous aurons de réponses, plus nous serons crédibles au ministère pour faire entendre la voix des contractuels pour qu’enfin vos droits soient respectés ! Bien sûr, les résultats seront anonymés.Merci donc de bien vouloir consacrer 10 minutes de votre temps pour répondre à ce questionnaire.

questionnaire contractuels
Et n’hésitez pas à faire passer à vos collègues contractuels !

Refondation: les annonces du 16 octobre sur l’enseignement professionnel

Enseignement professionnel
Objectifs : garantir à tous les élèves au moins un diplôme de niveau V, améliorer les taux de réussite au bac pro, améliorer les parcours de formation et améliorer la poursuite d’études des bacheliers pro.
mise en œuvre progressive dès la rentrée 2013.
Les mesures envisagées (qui ne relèveront pas de la loi) :
– Mettre en place de modules de rattrapage avant de la fin de la première pro en plus de l’accompagnement personnalisé pour éviter le décrochage ;
– Concevoir les épreuves du CAP/BEP comme un sous-ensemble du bac pro de façon à pouvoir valider le diplôme intermédiaire en cas d’échec au bac pro ;
– Réduire les épreuves en CCF en prenant en compte partiellement le contrôle continu.
– Proposer un parcours en 4 ans aux élèves en difficulté dans le parcours en 3 ans ;
– Proposer une seconde pro de détermination à côté des 2nde spécialisées ;
– Réduire à 4 semaines les PFMP en 2nde et passer à 20 semaines sur le cycle terminal ;
– Réduire de 3 semaines le temps de PFMP pour les élèves ayant échoué au diplôme intermédiaire et ceux souhaitant entrer en BTS, pour leur proposer des modules complémentaires adaptés à leurs besoins ;
– Élargir le droit à l’affectation en BTS aux bacheliers pro avec mention AB ;
– Afficher une priorité d’accès en BTS aux bacheliers pro.
Avis du SE-Unsa : l’introduction de souplesse dans le cursus en 3 ans répond à des besoins mais doit se traduire très concrètement dans la DGH. L’ensemble des OS discute le bien-fondé de l’augmentation globale des PFMP. La meilleure articulation entre CAP/BEP et BAC est souhaitable mais demandera du temps. Quant à l’allègement du CCF, il est soutenu par tous. Des groupes de travail se réuniront pour approfondir le dossier.

Dans mon bahut Le budget, c’est bientôt !

Article publié le jeudi 18 octobre 2012.

Publication spéciale "Budget de mon établissement"Avec la répartition de la DHG, le vote du budget est l’un des actes essentiels du CA des établissements. Il doit être voté dans le courant du mois de novembre.Souvent vu comme quelque chose d’essentiellement technique, le budget est pourtant un acte éminemment politique.
Il traduit les choix de l’établissement et les moyens qu’il se donne pour y parvenir.
Bien sûr, le budget est contraint. D’une part, par les recettes qui sont essentiellement constituées de la dotation de la collectivité de rattachement et, d’autre part, par les dépenses obligatoires notamment celles liées aux locaux. Pourtant, pour les enseignants, l’essentiel est ailleurs : dans les crédits dédiés à la pédagogie. Continuer la lecture de Dans mon bahut Le budget, c’est bientôt !

Enseigner dans le supérieur : devenir PRAG

Article publié le dimanche 14 octobre 2012.

Les PRAG sont des professeurs agrégés, certifiés, PLP ou enseignants d’EPS affectés dans les établissements d’enseignement supérieur.

Tous les ans, les postes de PRAG vacants ou susceptibles d’être vacants sont publiés sur le site Galaxie.

Les chefs d’établissement déterminent le calendrier et les procédures d’examen des candidatures. Les candidats doivent s’adresser directement à eux selon les modalités précisées sur la fiche Galaxie.

Lorsqu’un candidat est classé en première position sur un poste, il doit confirmer à l’établissement son acceptation de rejoindre son poste dans les 8 jours après sa sélection. Le recrutement dans le supérieur prime sur les résultats éventuels d’affectation en second degré suite à mutation.

Voir la note de service 2012 au BO

Le SE-Unsa peut vous fournir une notice présentant les modalités d’emploi et de service des enseignants affectés dans le supérieur : notation, avancement, carrière, etc.Demandez-la à l’adresse agreges@se-unsa.org.

NB : les postes en CPGE et BTS sont pourvus dans le cadre du mouvement national spécifique en même temps que le mouvement inter académique. Les demandes sont à faire via I-Prof en novembre-décembre

Profil du prof qui compte ses heures ISOE

Le prof enseigne dans un collège de centre-ville d’environ 400 élèves.

La population scolaire y est hétérogène.

  • Il a 3 niveaux différents et enseigne dans  6 classes.
  • Il est professeur principal de 3eme
  • Il est coordonnateur de discipline.
  • Il perçoit une ISOE annuelle de 1408,92 euros.

Devoir de réserve: en finir avec un mythe

Article publié le jeudi 23 février 2012.

Depuis quelques années, à l’approche de chaque élection, des IEN, des IA, des recteurs écrivent aux collègues des écoles pour leur demander de respecter un devoir de réserve.

C’est un abus de droit, non conforme à la Constitution.


L’obligation de réserve invoquée n’existe pas. Notre statut précise seule­ment (art.26) que les fonctionnaires doi­vent faire preuve de discrétion professionnelle pour tout ce dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Par ailleurs, nous avons l’obligation de neutralité en classe.

Dès lors, c’est le principe général de la liberté d’opinion qui prévaut. L’article 6 de la loi du 13 juillet 1983 l’exprime de manière on ne peut plus simple : «La liberté d’opinion est garantie aux fonctionnaires». De même, l’article 10 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 stipule que «Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi».
Si une période de réserve électorale s’applique aux hauts fonctionnaires du fait de la responsabilité qu’ils portent, elle ne saurait s’appliquer à l’ensemble des fonctionnaires.

Obligation de signalement

Article publié le dimanche 26 décembre 2004
Le B.O.E.N. n°12 du 22 mars 2001 sur la prévention des violences sexuelles rappeler les dispositions découlant des articles du Code Pénal sur l’obligation de signalement faite à tout fonctionnaire en ayant connaissance.
Fonctionnaire averti d’un cas de maltraitance à enfant (caractère d’urgence) :
  • SIGNALEMENT
  • Parquet (police ou gendarmerie/ Proc. De la Rép.)
  • Double à l’autorité administrative pour saisine de l’Aide Sociale à l’enfance.

Procédure classique (pas d’urgence avéré) :

  • SIGNALEMENT
  • IEN ou chef d’établissement
  • Double à la PMI ou au service de médecine scolaire