Le gouvernement a fait le choix de rompre avec l’investissement par et dans l’éducation. Si notre budget reste le premier de la nation, une politique de réduction de postes débutera en 2019. Notre ministère contribuera pour 40 % aux 4 500 emplois supprimés dans la Fonction publique d’État.
Cette décision pèsera lourdement sur la rentrée prochaine et, au-delà, inquiète pour les années suivantes alors que le « cap » présidentiel, c’est une diminution à terme de 50 000 fonctionnaires d’État. Après le recours aux heures supplémentaires imposées aux collèges et lycées, à quelles autres mesures pouvons-nous nous attendre ? Vu qu’apparemment le nouveau monde a surtout recours aux vieilles recettes, devons-nous à nouveau craindre pour les Rased amaigris depuis l’ère Sarkozy ? Pour l’année de stagiaire qui n’a réussi qu’à récupérer un mi-temps de formation ? Pour les recrutements si difficiles à réamorcer depuis cette époque ? Le gouvernement doit dire clairement ce qu’il nous réserve.
Le 12 novembre prochain, ensemble en grève, nous exprimerons notre opposition et alerterons l’opinion publique.