Enseignement supérieur : la campagne d’affectation commence !

Chaque année, deux campagnes d’affectation permettent aux enseignants du second degré de faire acte de candidature pour enseigner dans l’enseignement supérieur. Une note de service ministérielle publiée le 4 juillet fait le point sur les différentes phases de ce mouvement.
  • Les emplois vacants du second degré au 1er septembre 2018 sont publiés par les établissements d’enseignement supérieur dès le 22 août 2017 (première phase d’affectation) et le seront dès le 14 mars 2018 (2ème phase) sur l’application Galaxie du site ministériel de l’enseignement et de la recherche. En effet, une première phase d’affectation se déroule pendant la première partie de l’année. La deuxième phase ne comporte que des postes devenus vacants en cours d’année. On ne peut participer à la deuxième phase si on a obtenu un poste à la première. L’affectation lors de cette deuxième phase nécessite un avis favorable du recteur pour libérer son poste du second degré.
  • Chaque établissement détermine la fiche d’emploi et les modalités du dépôt de candidature, par le biais d’un dossier déposé sur le module Vega de l’application Galaxie. Des conditions encadrent ce dépôt de candidature (disponibilité, congé, enseignants déjà affectés dans l’enseignement supérieur) notamment en cas de détachement. Des conditions spécifiques encadrent l’affectation dans une collectivité d’outre-mer ou à Mayotte.<
  • À l’échelle de l’établissement, une commission d’affectation est réunie pour classer les candidatures.
  • En dernier lieu, les candidats doivent exprimer leur vœu d’affectation dans les 8 jours suivant la publication des classements (avant le 15 janvier sur la première phase et le 25 juin sur la 2e phase) sur galaxie par les établissements d’enseignement supérieur. Les affectations (ou les refus) sont définitifs, et valables à compter du 1er septembre 2018.

Pour le SE-Unsa, les affectations dans l’enseignement supérieur doivent être facilitées, notamment à travers la création de postes partagés lycée/université qui faciliteraient le passage de l’un à l’autre permettraient la réalisation effective du continuum bac–3 / bac+3, pour réduire le taux d’échec trop important des étudiants en premier cycle universitaire.

Dans cette perspective, le corps des agrégés doit être repensé comme le premier levier de ce continuum, et le concours de l’agrégation prendre en compte les besoins d’enseignants du premier cycle universitaire qui accueillera, dès cette année, 40 000 jeunes de plus chaque année. De la même manière, la gestion des congés pour formation professionnelle, à l’échelle académique, doit faciliter l’accès des enseignants à la poursuite d’études, notamment en doctorat, aujourd’hui peu accordée, pour devenir ainsi une réelle opportunité de mobilité professionnelle.