Le décret sur la deuxième heure supplémentaire non refusable est paru le 13 avril au journal officiel.
Pour le SE-Unsa, c’est toujours NON.
La pétition lancée par le SE-Unsa en septembre 2018 a recueilli plus de 25000 signatures. Elle a été lancée dès l’annonce faite par le ministère de supprimer des postes pour les remplacer par des heures supplémentaires.
Pour le SE-Unsa, cette imposition n’est pas le remède pertinent pour augmenter significativement le pouvoir d’achat des enseignants du second degré. Tous les personnels n’ont pas accès à cette rémunération supplémentaire (CPE et professeurs documentalistes par exemple).
Le SE-Unsa est inquiet de cette mise en œuvre dès la rentrée qui crée une pression supplémentaire sur les équipes pédagogiques et dégrade les conditions de travail des personnels alors qu’ils témoignent déjà d’un alourdissement de leur charge de travail.
Le SE-Unsa a dénoncé cette mesure dans toutes les instances nationales (CTM, CAPN) ou locales (CTA, CAPA).
Fort des 25000 signatures collectées, il poursuit son action revendicative auprès du ministre pour obtenir de meilleures conditions de travail et de rémunération.
Pour poursuivre le combat, le SE-Unsa appelle tous les enseignants, personnels d’éducation et d’accompagnement, à se mobiliser pour la grève du 9 mai, contre le projet de loi sur la fonction publique.