Après deux campagnes successives de promotions à la classe exceptionnelle en 2018, il est temps de tirer un premier bilan et d’apporter des améliorations concrètes pour les promotions 2019.
Les demandes du SE-Unsa
Le SE-UNSA, qui a été reçu par le ministère, a exigé :
Un rééquilibrage rapide des deux viviers
(Actuellement 80% pour le vivier 1 et 20 % pour le vivier 2). Par faute de candidats éligibles au titre des fonctions particulières (missions de directeur, formateur, exercice en éducation prioritaire…), toutes les promotions possibles au titre du vivier 1 ne peuvent, ou ne pourront bientôt pas, être prononcées. Nous exigeons donc que les deux viviers soient rééquilibrés de toute urgence.
Plus de possibilités pour être éligible au vivier 1
Nous avons proposé d’y ajouter de nombreuses fonctions telles que tuteur, remplaçant 1D et 2D, l’affectation sur un poste relevant de l’ASH, coordinateur MLDS, professeur principal et conseiller en formation continue.
La diminution de la durée exigée pour le vivier 1 (8 années actuellement).
Les problèmes à régler dans la mise en oeuvre
La mise en œuvre dans les départements et académies, ayant été chaotique, nous demandons que des consignes claires soient envoyées aux services. De plus, l’absence de lisibilité et d’explications dans l’octroi des appréciations a suscité beaucoup
de colère et d’incompréhension. Les évaluateurs n’ont pas toujours évalué le parcours de carrière dans son ensemble, ce qui est pourtant la philosophie qui doit s’appliquer pour la classe exceptionnelle.
Le SE-UNSA continue sans cesse « d’agir pour obtenir » et se battra pour que ces améliorations soient intégrées dès la prochaine promotion.