Dans de trop nombreuses académies, ce sont l’improvisation et le manque de lisibilité qui président à la mise en œuvre. Non seulement les critères qui déterminent la sélection des réseaux ne sont pas transparents, mais la concertation est inexistante avec les représentants des personnels. Les choix effectués donnent le sentiment d’être le fruit du hasard et laissent perplexes les différents acteurs. Le doute s’accroît quand des tours de passe-passe aboutissent finalement à réduire les moyens attribués.
Pour le SE-Unsa, il est urgent que les rectorats communiquent clairement et expliquent leur choix en matière d’éducation prioritaire. Les personnels ont besoin d’être rassurés, ils doivent comprendre le sens de la démarche, son calendrier de mise en œuvre et leur propre implication dans le dispositif. Plus qu’ailleurs, ces personnels qui subissent des conditions de travail difficiles, doivent être associés aux projets académiques. Il serait pour le moins paradoxal qu’un plan national ambitieux vire localement à la déroute par défaut de concertation et de communication.
Enfin, pour le SE-Unsa, il serait incompréhensible que l’entrée dans le dispositif REP+ pour une centaine d’établissements dès 2014 ne se traduise pas par la mise en place des augmentations indemnitaires annoncées et l’application des aménagements de service à tous les personnels enseignants et d’éducation, y compris les CPE, les professeurs documentalistes et les enseignants de SEGPA.
Paris, le 10 février 2014
Christian CHEVALIER
Secrétaire Général
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