Article publié le mardi 4 septembre 2012.
Trois ans après la parution de la circulaire de 2009, l’urgence d’une nouvelle réflexion se pose.
Depuis 2005, il est demandé aux Segpa d’accueillir de plus en plus d’élèves orientés par la MDPH. Elle a donc cette évolution à intégrer. Cependant, les circulaires n’en ont pas tenu compte. Ici ou là, on bricole des solutions, parfois sans concertation ni accompagnement, parfois avec des fermetures de divisions. Pire encore, la Segpa est utilisée comme bouée de sauvetage quand aucune autre solution n’est trouvée.
Il est urgent d’engager une réflexion sur l’évolution de cette structure, d’autant que la réduction de l’usage des machines a fortement impacté la part de l’enseignement professionnel dispensé.
Ajoutée à la disparition des BEP, l’orientation est de plus en plus problématique pour les élèves. Les choix proposés ou les difficultés liées au nombre de places dans les Ulis-lycées rendent leur parcours chaotique. Du côté des équipes, les contraintes se superposent, sans réflexion d’ensemble sur la place de la structure dans le collège. Un élève de Segpa est tenu d’avoir de multiples livrets, un PPFO, l’ASSR et le B2I !
Au SE-Unsa, nous avons des propositions pour que les choses changent. Entre autres, nous préconisons une meilleure articulation entre les décisions des différentes commissions et un travail étroit avec les établissements spécialisés pour bénéficier des accompagnements nécessaires.