Le ministère de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (MESRI) vient de publier les attendus licence par licence que les bacheliers doivent maîtriser pour réussir dans l’enseignement supérieur. Il s’agit du cadrage national demandé par de nombreux participants à la consultation sur la réussite dans l’enseignement supérieur.
A la lecture, ces attendus évitent quelques écueils.
Par exemple, on n’impose pas la série d’où doivent provenir les bacheliers et on ne définit pas de notes minimales dans telle ou telle discipline pour accéder à telle ou telle licence.
Par exemple, on n’impose pas la série d’où doivent provenir les bacheliers et on ne définit pas de notes minimales dans telle ou telle discipline pour accéder à telle ou telle licence.
En revanche, les compétences attendues sont (volontairement ?) très floues et un travail reste nécessaire dans chaque université ou école pour préciser localement leurs propres attendus.
Il reste donc des incertitudes sur cette déclinaison locale, quand bien même les présidents d’université, des grandes écoles et les directeurs des écoles d’ingénieurs ont signé avec les ministres de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur et la recherche une charte pour une « mise en œuvre partagée des attendus de formation ».
Il reste donc des incertitudes sur cette déclinaison locale, quand bien même les présidents d’université, des grandes écoles et les directeurs des écoles d’ingénieurs ont signé avec les ministres de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur et la recherche une charte pour une « mise en œuvre partagée des attendus de formation ».
Le cadrage national a le mérite d’exister.
Les attendus publiés sont cohérents mais le flou laissé dans leur rédaction laisse une grande marge d’interprétation par les lycéens et leurs familles.
Il ne faudrait pas que seuls les initiés s’y retrouvent et que les enfants des classes populaires se laissent impressionner par des exigences qui pourraient leur paraître inatteignables.
L’accompagnement à l’orientation en devient fondamental et la désignation d’un deuxième professeur principal dans chaque terminale prend, avec ses attendus, tout son sens.
Reste à recruter des PsyEN EDO en nombre suffisant pour que tous les élèves de terminale bénéficient des conseils personnalisés dont ils auront besoin.
Les attendus publiés sont cohérents mais le flou laissé dans leur rédaction laisse une grande marge d’interprétation par les lycéens et leurs familles.
Il ne faudrait pas que seuls les initiés s’y retrouvent et que les enfants des classes populaires se laissent impressionner par des exigences qui pourraient leur paraître inatteignables.
L’accompagnement à l’orientation en devient fondamental et la désignation d’un deuxième professeur principal dans chaque terminale prend, avec ses attendus, tout son sens.
Reste à recruter des PsyEN EDO en nombre suffisant pour que tous les élèves de terminale bénéficient des conseils personnalisés dont ils auront besoin.