Voici le texte qui apparaît dans l’enquête ENTEA qui a été diffusée dans les établissements scolaires :
« Dans le cadre du marché public de l’opération nouvel Espace Numérique de Travail pour les Établissements Publics Locaux d’Enseignement d’Alsace “ENTEA3” nous vous remercions de bien vouloir répondre au questionnaire suivant. Celui-ci nous permettra de préciser vos usages actuels d’ENTEA, mais également de recueillir vos remarques et suggestions d’améliorations pour mieux spécifier le nouvel ENT d’Alsace “ENTEA3”. Les questions qui suivent s’adressent à l’ensemble des utilisateurs de l’ENT dans votre établissement. Cependant, comme il n’est pas possible de recueillir tous les avis en un laps de temps très court, nous vous conseillons de sélectionner un groupe d’utilisateurs “porte-parole” de l’ensemble des utilisateurs de l’établissement pour répondre à ce questionnaire : typiquement, chef d’établissement, administrateur ENT, personne ressource informatique, documentaliste / professeur documentaliste et quelques enseignants utilisateurs. … Encore une fois, nous vous remercions par avance pour vos réponses qui nous aideront à améliorer les services existants et préparer ceux d’ENTEA3 ! »
Nous nous interrogeons. Les CPE ne sont mentionnés nulle part ! Mais c’est une omission compréhensible, tant le module « vie scolaire » est une calamité. L’enquête comporte cependant un onglet « vie scolaire » dans lequel nous pouvons signaler les dysfonctionnements observés ainsi que les améliorations à apporter…
Ce logiciel constitue un véritable recul pour la saisie et le traitement de l’absentéisme. La plupart des CPE utilisaient des logiciels très ergonomiques qui incluaient des fonctions essentielles à un exercice exigeant du métier (certains collègues chanceux y sont revenus). Pour donner une image, nous sommes passés du confort technologique d’un vaisseau spatial à celui d’une caisse à savon !
Comme de nombreux collègues, après une phase de panique suivie d’une période de malaise face à notre impuissance devant un tel logiciel, nous avons fini par nous résoudre à ne plus déprimer. Nous faisons de notre mieux avec les outils qui nous sont fournis. Nous restons toutefois sur notre faim, avec l’impression désagréable de ne pas remplir correctement notre mission.
Nous nous retrouvons face à une situation extrêmement dérangeante, car nous sommes forcés d’utiliser un logiciel qui ne satisfait en rien nos exigences au quotidien.
Laurence FISCHER